Chaque État membre doit réaliser une analyse de pression et d’impact tous les six ans. Celle-ci décrit la pression humaine sur notre système d’eau et son impact sur l’écosystème. Cette analyse est cruciale pour l’élaboration du programme de mesures visant à restaurer la qualité écologique de l’eau dans toutes les masses d’eau. En Belgique, chaque région (Flandre, Bruxelles et Wallonie) effectue une telle analyse de pression et d’impact. Tous utilisent à cette fin l’outil WEISS (Water Emission Inventory Support System). Cependant, en raison des différent(e)s approches (vue orientée vers les sources et les processus), estimations des charges, polluants problématiques (contexte)… dans les différentes régions, on peut arriver à des conclusions différentes. Il peut donc être utile d’examiner cette question d’un point de vue interrégional. De cette façon, nous en saurons plus sur la pression et l’impact sur notre système d’eau dans son ensemble et nous serons en mesure de détecter et de prendre les mesures nécessaires en cas de besoin. Cet exercice a été effectué pour la Senne, une rivière qui traverse les trois régions, et qui présente des défis spécifiques dans chaque région.

La Journée mondiale de l’eau est maintenant derrière nous, mais nous aimerions revenir sur de nombreuses activités sympathiques. Dans le cadre de la campagne Rivières Fières de Life Belini, nous avons organisé 19 activités avec tous les partenaires de la zone du projet.

Voilà maintenant plus de 2 ans que les travaux d’aménagement de la ZIT du Coeurcq sont finis dans le cadre du LIFE Belini et grâce aux financements européens, de la ville de Tubize et de la province du Brabant Wallon. C’est maintenant un autre projet européen qui va prendre place sur la zone du Val de Coeurcq, le projet LIFE BNIP en collaboration avec l’asbl Natagora. 

Le bassin hydrographique de la Senne étant vulnérable aux inondations, la lutte contre celles-ci fait partie intégrante des objectifs du projet LIFE Belini. Comment ? En construisant des Zones d’Immersion Temporaires (ZIT) dans la partie amont du bassin en Wallonie. Ces aménagements permettent de stocker temporairement un volume d’eau lors d’événements pluvieux importants afin de limiter les inondations en aval et de relâcher les eaux progressivement par la suite.